Poisoned Night

La Dame venait de quitter les jardins trop calmes du palais infernal. Elle avait laissé derrière elle son jeune esclave Rosario, avec des directives simples mais précises. Azazel n'avait aucune tâche administrative à effectuer, pour le moment c'était Samael qui avait accompli le boulot nécéssaire. Boulot dont, d'ailleurs, la Dame ne savait rien. Chose qui l'énervait également. Elle avait pourtant le nez dans les affaires les plus importantes du pouvoir, et ne pas tout savoir l'irritait toujours. Peu importait. Pour l'instant, tout ce qui comptait c'était ce début de nuit qui commencait à se profiler sous le signe de la fête et du plaisir. Il lui fallait bien ça, elle avait besoin de se délasser. La démone se trouvait dans le quartier sud d'Esod, celui précisément où toute personne accablée d'ennui trouve son bonheur. Déjà la Dame pouvait entendre les sons musicaux qui s'échappaient des divers établissements, pouvait sentir les odeurs alcoolisées et suaves des lieux réputés les plus sensuels, ainsi que les rires et les conversations qui fusaient de partout. Il n'était pas tard, mais déjà les rues principales du quartier étaient bondées. Ca et là se formaient des groupes de personnes discutant de leur destination, des files se profilaient aux entrées des boîtes de nuit et des bars, et Azazel laissa un fin sourire se dessiner sur ses lèvres sanguines.

La destination qu'elle avait choisi n'était autre que le célèbre Temple Rouge, le plus grand bar de la ville, et le plus réputé également. La Dame des Péchés ne prit pas le soin de faire la queue, comme à son habitude elle passa par la porte réservée aux personnes de son rang, et très vite elle se retrouva devant le comptoir de l'acceuil, où elle déposa ses quelques effets personnels avant de pénétrer dans la salle principale. Rien que le fait de se trouver en ce lieu de débauche luxueuse la rendait moins tendue et plus agréable. Se frayant un passage sans problème jusqu'au bar lustré, elle n'eu même pas à attendre qu'un serveur vienne prendre sa commande. La direction le savait, ce n'était pas bon pour les affaires de faire attendre Azazel. Avisant le jeune serveur d'un regard sans intérêt, elle lui commanda d'une voix distante :

« Un verre de vodka frappée avec une cerise bien rouge, aromatisée au rhum blanc. Très frais. »

En moins d'une minute sa commande était prête, servie dans une coupe de coktail à pieds. D'un geste gracieux, la belle se saisit de la coupe et y trempa légèrement ses lèvres, espérant qu'elle trouverait de quoi animer sa soirée.

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[==> L'antre de Belzébuth]

Le Néphélim venait de quitter le palais infernal et après quelques heures d’errance dans les hauts quartiers de l’ESOD, il se dit que cela faisait longtemps qu’il avait été dans les bras d’une succube ou d’un quelconque être féminin désirable. Samael savait que le meilleur endroit où trouver est le quartier sud réputé pour être l’endroit où règne la luxure. Après une longue marche, il pu s’y rendre et constater que ce lieu n’avait pas usurper sa réputation après tout. A la base les Néphélims sont la pour ramener les humains et faire plaisir au comité, ce qu’ils récoltent est en majorité livré ici. En y réfléchissant bien le quartier sud est ce qu’il est grâce au bon travail des anges déchus charger de corrompre le cœur des hommes.
Ce n’était point sont fort à Samael de réfléchir autant, car maintenant qu’il se trouvait dans se lieu il allait profité des plaisirs de la chair après une longue absence et abstinence.
Avec ces arrhes qu’il à reçu comme récompense de Belzebuth il se dit qu’il pourrait aller dans un endroit moins miteux qu’a l’habitude.
A cet instant Samael s’arrêta devant un établissement de renom, le « Temple Rouge ». Par lequel il entra par la grande porte, nul démons dans l’ESOD ne pouvais ne pas connaître le chef des Néphélims, assez fier que sa réputation le précède se sentit flatté dans son égo. Samael se soumis aux règles de l’établissement en déposant son arme, après tout il n’était pas rare que des démons s’en prenne aux employées de la maison sous l’effet de l’alcool ou de la fureur.

L’ange déchu pu s’apercevoir comment le désir et la luxure pouvait transpiré de ce lieu, s’en était presque palpable et c’était avant tout contagieux. De tous les sept péché capitaux la luxure était de loin celui auquel les démons appréciait le plus.
En regardant à droite et à gauche Samael pu s’apercevoir que d’éminente personnalité de l’enfer se trouvait en ces lieux, se qui était normal après tout avec la réputation qu’a le temple rouge.

Et bien sur le Néphélim ne fut pas étonné de trouvé la Dame des péchés dans son temple. Samael se dit que cela faisait quelques lustre qu’il ne s’était entretenu avec elle, et après quelques seconde d’hésitation il se dirigea vers le bar où elle sirotait encore sa boisson. D’un pas rigide et soutenu il parvint à elle et la salua.

« Mes hommages ma Dame. » Dit il en lui faisant la révérence.

Le regard balayant distraitement la foule, le dos légèrement appuyé contre le comptoir, Azazel était plus ou moins ailleurs. Elle songeait à différentes choses, importantes ou non, qu’il lui faudrait sans doute régler plus tard. Cependant, la vision du chef des Néphélims la sortit de ses pensées. Elle l’aperçut dans la foule, pénétrant dans la grande salle du Temple Rouge. Lui aussi devait être forcément passé par la grande porte, celle réservée aux hautes personnalités de la cité démoniaque. La Dame pu lire dans les yeux de l’ange déchu qu’il l’avait remarqué lui aussi, mais qu’il hésitait à venir la rejoindre. Le contraire aurait sans aucun doute vexé la démone. Attendant patiemment que Samael soit à ses côtés, Azazel porta de nouveau sa coupe, à moitié pleine maintenant, à ses lèvres pour avaler une gorgée de sa boisson. Enfin elle leva son regard émeraude pailleté d’or sur le général des Enfers, qui venait de la saluer. La Dame esquissa un sourire en coin charmeur et malsain à la fois, puis reposa sa coupe avec grâce sur la surface lisse d’ébène du bar.

« Bonsoir Samael. »

Le Néphélim avait été absent plusieurs années, et semblait s’être endurci. Cela venait sans doute des combats et des épreuves que l’ange déchu avait dû endurer pendant son absence au sein des Enfers. Son retour en Esod intriguait Azazel. Pendant l’absence de longue durée de Samael, la Dame ne s’était pas vraiment posée de question au sujet des affaires du Néphélim, mais maintenant qu’il était revenu, une question principale s’imposait à son esprit.

« L’Empereur ne t’as pas châtié pour ton retard, à ce que je vois. C’est que tu as dû faire du bon travail. En quoi cela consistait-il ? Tu es partis bien longtemps, Samael. »

Azazel ne souhaitait pas passer par quatre chemins pour connaître les réponses à ses questions, et elle espérait que le Néphélim allait lui fournir sans qu’elle n’ai à lui tirer les vers du nez. Gracieuse elle récupéra sa coupe, battit des cils une fraction de seconde et avala le reste de sa boisson cul sec. Puis, Azazel se saisit de la cerise rouge sang et la grignota doucement avant de continuer :

« Tu bois quelque chose ? »

L’alcool aide ceux qui ne sont pas forcément bavards à le devenir.

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Quand elle lui demanda se qu’il voulait boire, Samael pris ces aises et s’assit à ces côté au bar, la regardant sans méfiance ou idée lubrique.

« Je prendrais la même chose que ma Dame. » Dit-il.

Même si le Néphélim savait que c’était une très belle démone, il savait aussi que les plus belle fleurs pouvait être aussi les plus venimeuses et que le moindre désir ressentit de sa part à l’encontre de la Dame de péché serait utilisé contre lui. Pour éviter à Azazel d’utiliser ces charmes pour arriver à ces fins Samael délia la langue et parla vaguement.

« Disons que j’ai du décimer quelques rangs de ceux de l’Opale. »

Officiellement c’était son travail et officieusement c’était autre chose. Peut être qu’avec cela la curiosité de la dame serait satisfaite, car il était de son intérêt que cette organisation disparaisse également. Et Samael décida de pimenter ces dires pensant que comme n’importe qu’elle démone en manque de sensation Azazel serait intéresser du caractère épique de ce qu’il à vécu. Tentative désespéré pour ne point livré d’information trop secrète, car il le sait Belzebuth pourrait le faire trancher pour ne pas savoir tenir sa langue.

« Se ne fut point aisé, l’opale avait une légion à sa disposition, on ne sais comment ils l’ont réuni mais cela fut un vrai problème que de tous leurs prendre. »

Et Samael ajouta.

« Je n’ose imaginé se qui se serait passé s’il avait décider de lancé leurs force sur l’ESOD. » Pour ajouter une pointe de dramatisme à son histoire.

Le Néphélim parla des choses tel qu’elles étaient, mais ne pouvait point parler de l’objet qu’il à récupérer de manière difficile. Il regarda Azazel dans ces magnifiques yeux qui pourrait captivé quiconque se permettrait de mirer son regard dans le sien et essaya de déceler une once d’intéressement à son histoire.

Azazel hocha légèrement la tête, finissant de grignoter sa cerise. Puis, se léchant les doigts à la manière d’un félin, elle fronça les sourcils et observa Samael de son regard irisé mais suspicieux. Depuis quand Belzébuth envoyait son meilleur soldat décimer des nuisibles pendant plusieurs années ? Quand le démon des démons agissait de la sorte, c’est qu’il y avait là quelques intérêts personnels. Peut être que Samael devait ramener ou trouver quelqu’un, ou bien quelque chose, de très important. Naturellement, le meilleur des Néphélims ne pouvait pas trop délier sa langue, avec Belzébuth comme supérieur. La belle fit donc un léger mouvement d’épaules, montrant ainsi qu’elle croyait à son histoire et que cela comblait sa curiosité. Mais elle se promit d’en toucher deux mots à l’Empereur, même si elle était quasiment certains que celui ci ne lui avouerai rien du tout. Elle essayera quand même. Cependant, certaines éléments de l’histoire de Samael faisait naître chez Azazel quelques questions.

« Depuis quand l’Opale possède des troupes aussi énormes que tu le prétend ? Que je sache, l’Opale tient son quartier général quelque part dans la cité, qui n’est pas non plus aussi énorme qu’une métropole, comme il y en à là haut. Alors, dans ce cas, comment de telles troupes auraient pu être dissimulées au sein même d’Esod ? Et comment cela se fait-il que tu sois partis plusieurs années, en restant en ville ? Je pensais que tu étais partis à la surface. Cette mission était, comme une sorte d’infiltration, pour que tu puisses te permettre de ne pas revenir au palais ? »

Effectivement, il semblait étrange que Belzébuth envoie Samael à la chasse aux membres de l’Opale, alors que ceux ci étaient anonymes et que leur lieu de réunion était inconnu à l’Empereur et au reste du pouvoir démoniaque d’Esod. Depuis quand, d’ailleurs, les membres de l’Opale étaient si nombreux ? Il y avait dans les propos du Néphélim quelque chose de pas cohérent. Il lui cachait forcément quelque chose, et Belzébuth aussi. Azazel se tourna vers le serveur qui venait d’apporter la commande de Samael, puis elle ajouta à son adresse :

« Remets moi en une. »

Puis, elle fixa de nouveau Samael qui prenait sa boisson. Si elle n’optenait pas des réponses satisfaisantes, elle en chercherait plus tard. Ce soir était destiné à la détente et à la distraction. Plus tard, elle mettrait son nez là où on lui cachait visiblement des choses importantes.

« Il me semble peu probable que je puisse ignorer ce genre d’information capitale alors que je suis moi même la sous dirigeante de la cité et l’une des membres décisives du Comité. A moins que Belzébuth lui même gère ses petites affaires, ce qu’il fait d’ailleurs très bien, je pense qu’il y a un problème. »

Elle avait ajouté cela avec une ironie mordante. L’Empereur commençait à lui taper sur le système.

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L’ange déchu avala sa salive assez bruyamment et termina son verre.

Samael devait révisé son jugement. Dame Azazel ne pouvait être comparé à toutes les démones, le général Néphélim s’excusa intérieurement. Tout son plaidoyer tomba dans les douves, Samael c’était coincer lui même en voulant en faire trop malgré ça il ne répondrait pas aux questions de la Dame.

« Je ne peux rien vous dire de plus. Et je ne peux vous assurer que vos doutes soient fondés ».

En disant cela, il avait sans doute donné une réponse positive à la déduction d’Azazel, Enfin il a été maladroit se soir car après tout le Néphélim n’est pas habituer au conversation de se genre et parler aussi librement avec quelq’un. Que faire à présent ? Si Samael avait lui même une esclave à son service il ne serait pas dans cette situation, se qui l’a amené dans ces lieux est la réputation de cet endroit. Samael fit signe au barman de lui resservir un verre qui arriva la minute suivante.

« Tout se que je peux vous avouer c’est que bien des choses sont décidé sans votre accord, mais cela n’est-il pas chose courante dans toutes les sortes de gouvernement ? Des choses doivent être faite sans que certaine personne ne devrait être au courant sinon les choses serait freiné ».

Samael pris son temps en dégustant sa boisson, regardant la Dame des péchés d’un œil interrogateur se demandant se qu’elle répondrait à cela.

Azazel se redressa soudainement, toisant l'ange déchu d'un regard mauvais. Voilà que même en ce lieu de divertissements elle se trouvait encore en colère et même vexée. Fronçant les sourcils, elle balaya son verre, qu'elle n'avait pas entamé depuis que le serveur lui en avait reservit un, d'un geste de la main rageur. Le verre fragile alla se briser avec fracas contre le mur du bar, manquant de blesser l'un des employés de l'établissement avec les débris de verre tranchants. D'une voix calme, c'est ce qui était terrifiant dans sa fureur, et glaciale, elle répliqua :

« Tais toi ! C’est odieux. Je suis ta supérieure et je ne tolèrerai pas ce genre de discours. »

Azazel jeta un regard rapide vers les serveurs qui semblaient redouter que la démone se mette encore plus en colère, puis elle se tourna de nouveau vers Samael, de mauvaise humeur mais toujours avec dans la voix ce même calme effrayant :

« Il est clair que tu n’en sais pas plus que moi. »

Hautaine elle tourna les talons, ne jetant pas un seul regard en arrière, et elle disparue dans la foule.