Le Sphinx

Le Sphinx

Etre étrange parmi d’autres, réputé sur terre comme dans les autres mondes, il a choisi Esod comme lieu de résidence.

Longtemps s’est baladé dans les contrées Terrestre, voyageant entre les temps et les peuples, s’alliant avec certains philosophes Grec dont il trouve la conversation sympathique.

On ne savait pas grand-chose de lui, si ce n’ai qu’il parlait par énigme.

Désormais, on le sait joueur et bavard, il n’aime toutefois pas qu’on lui pose des questions. Lui par contre, peut jouer la vie des uns et des autres sur une simple erreur. On pourrait le juger antipathique, ce n’est pas le cas, il réfléchit et agit de façon parfaitement mythologique, il tient à son image et fait-tout pour qu’elle soit respectée. Juste et impartial, les traitements de faveur et la pitié sont pour lui des notions inconnues.

Si vous lui venez en aide, il vous le rendra de la façon la plus clair qui soit.
De son point de vue.
Vous voir apporter un monceau de cadavre serait la preuve d’une grande estime. Sachez toutefois que le respect et le compagnonnage sont chez cet être deux choses très différente. Il saura respecter tout en haïssant profondément, si tant est qu’il puisse haïr. Il se plaît à appliquer les principes humains, pourtant beaucoup le soupçonnent d’y être parfaitement insensible et de n’y rien comprendre.

Il s’amuse comme il peut et niche dans les hauteurs, préférant s’isoler dans les étranges boiseries de l’enfer plutôt que de subir l’agglutination des grandes villes. Les démons l’acceptent bien mieux que les hommes, lui vouant généralement une crainte nerveuse et non pas révérencieuse comme c’était le cas sur terre.

C’est une belle bête, imposante, d’une politesse exemplaire. On ne lui connaît pas d’autre semblable et son sexe reste encore à déterminer. Très féline, on peut lui trouver du charme. Elle pourrait-on dire car c’est un visage féminin gracieux et affable qui vous fera face. Ses yeux sont longs en amande, son iris oscille entre le bleu et l’or et se fend d’une pupille noire, verticale, qui lors d’une colère ou d’une frayeur se dilate, couvrant la totalité de l’œil. Sa fourrure duveteuse est d’un blanc crème, ses grandes ailes atteignent dépliées les quatre mètres d’envergure.

Deux seins ronds ornent son poitrail, sa nudité n’est pas provocante, c’est un naturel. Son pelage aura dans tous les cas raison des plus curieux fantasmes.
Non, elle n’aura pas l’humour d’apprécier votre drague, l’une des ses pattes aura vite fait d’arracher la tête des charmeurs zoophiles.
Ses pattes de fauve puissante sont ornées de griffes des plus charmantes, tranchantes, bleutées, ce sont des armes splendides. On raconte que les plus chanceux, ceux qui sans se faire tuer ont acquis sa reconnaissance, s’en sont vu offrir. On dit également qu’on lui en vola une, et qu’elle poursuivit le coupable jusque dans d’autres mondes afin de prendre sa main en retour.

Qui aurait l’idée de provoquer une telle curiosité ?

Le Sphinx, réputé immortel, insensible à la magie, redoutable combattant ailé, son corps ayant la puissance d’un lion de 3 mètre et son esprit une intelligence décalée, acceptant comme compagnie les plus grands génies de tous les mondes.

De ces origines, on ne sait rien, si ce n’est qu’il est ou il le désire quand il le désire.
Parfois par prétention dans des situations difficiles, souvent par amusement, mettant les autres dans des conjonctures peu glorieuses.

On ne peut rien y faire.

Pour sauver votre peau, répondez à la dame.