/sex!\ Beautiful as devilish [Belzébuth]

L'Empereur traversa le palais royal en se distrayant à sa façon. Ainsi, tous les démons qui le croisèrent, ainsi que les esclaves et autres âmes damnées ne sentirent qu'un léger courant d'air chaud et désagréable. Sans problème, il se retrouva devant la porte de celle qui l'avait dérangé pas plus tard que l'après midi de ce même jour. Il esquissa un léger sourire en coin, d'avance très fier de sa fulgurante vengeance. Patiemment, il sortit avec lenteur son paquet de cigarettes de sa poche droite et en croqua une de ses dents blanches et pointues. Le filtre coincé entre ses lèvres, il replaça habilement son paquet et alluma sa petite tueuse d'un coup de briquet rapidement claqué. Il tira quelques taffes avant de pousser la porte qui n'était pas fermée à clef, et d'entrer dans l'antre de la seule entité capable de rivaliser avec lui en Enfer, tant au combat qu'au niveau de sa cruauté, et du reste d'ailleurs.

- Hey.

Lança-t-il en lui envoyant un regard teinté d'admiration. Elle était simplement magnifique. A moitié nue et probablement dépourvu de dessous au delà de cette jupe assez courte pour entrevoir le haut de ses cuisses. Oh, les courtisanes de Belzébuth étaient certainement les plus belles créatures de l'Enfer, mais elle... Il lui portait un regard réellement différent. Il ne savait d'ailleurs pas vraiment pourquoi, et n'aurait pu l'expliquer aisément. Il la toisa de bas en haut, s'arrêtant sur ses adorables jambes et sur son cou, tout en se léchant les lèvres. La luxure n'était pas le moindre de ses péchés. Il referma la porte derrière lui, machinalement, comme s'il comptait rester assez longtemps pour avoir des choses à cacher, et ajouta en arborant un sourire mauvais et amusé.

- Cet enfoiré de Dieu avait dit que le péché prendrait les formes les plus exquises. Par mes flammes, il a eu raison.

Belzébuth, alors qu'elle avait prononcé la première syllabe de son nom, esquissa un premier pas vers elle du bout de la pièce. Lorsqu'elle en prononça la seconde, il caressa sa lèvre inférieure du bout de son index.

- On ne donne pas d'ordre à un Empereur.

De son autre main, il attrapa sa cigarette et la lança dans la cheminée d'un claquement de doigt silencieux et habile. Il venait de rompre la distance qui scindaient leurs auras respectives, et à présent il pouvait sentir son odeur, sa nervosité et aussi toute la passion qu'elle donnait à ses émotions. Elle était simplement fascinante. Il ne pensait pas que quelqu'un puisse dégager autant de son caractère en un seul regard ténébreux comme le sien. Pourtant, au delà du fait que cela lui plaisait, il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi en colère. Après tout, leur jeu perpétuel de celui qui se venge de l'autre était sans fin depuis des millénaires, et elle prenait de meilleure façon ses petites attentions malsaines d'habitude. Y'avait-il quelque chose qui la tracassait au point de la rendre aussi nerveuse ? Afin de la calmer un peu, car il savait qu'il en était capable, Belzébuth transforma son toucher en caresse, qui s'étendit sur le menton de la magnifique démone et finit au bas de son cou. Il la touchait comme si elle était la seule femelle qu'il eut touché, parce qu'elle était sa préférée, depuis toujours et jusqu'à maintenant.

- Ne sois pas si odieuse. La nuit n'adoucirait donc pas tes moeurs ?

* Ce serait dommage. *

Les paroles d'Azazel firent rire l'Empereur, juste assez pour qu'il en entrouvre les lèvres.

- Je t'avoue que j'étais stupéfait que tu ne t'en rendes pas compte plus tôt. Chaque jour de plus vécu dans le mensonge a été exquis.

Et voyant le regard aussi dubitatif qu'énervé de sa belle, il continua.

- En effet, l'Opale était un nom de code en ce qui concernait cette mission. Samael n'a tué aucun conspirateur pour la bonne et simple raison qu'aucun d'eux n'est encore identifiable. J'ai fait croire que mes aspirants en avait découvert certains uniquement pour mener à bien mes plans.

Il s'approcha du lit et la fit se relever en attrapant ses mains, petites et si douces par rapport aux siennes, plus grandes et solides. Il la surplombait, mais ne la regardait plus de ses yeux froids habituels. Sa chaleur maléfique se faisait à présent sentir, prenant la place de son aura glacée. Il capta alors son regard et la toisa du sien, souriant presque, toujours mauvais et charismatique.

- Ce que l'Opale désignait, je ne te le dirai pas. Mais toujours est-il qu'à présent je possède quelque chose qui pourrait faire mon affaire. Et la tienne, qui sait ? Mais si tu veux en savoir plus...

Il entoura alors ses hanches de ses bras, posant ses mains délicatement sur le haut de ses fesses.

- J'aimerais que tu oublies cette colère et que tu te montres plus douce. Tu sais à quel point j'apprécie tes attentions. Et je sais que tu aimes les miennes.

La dame des péchés repoussa les avances délicates de l'Empereur, et celui ci la laissa faire sans ciller. Il savait parfaitement que sa réaction serait de ce type. Il la connaissait par cœur. La regardant bouder adorablement et se reposer de nouveau sur son lit, il répondit dans un souffle très calme et de manière toute aussi sensuelle qu'Azazel.

- Une imbécile ? Azazel, tu sais très bien que ça n'a pas de sens. Je mens comme je respire, tout comme je me délecte de chaque vice auxquels tu as donné un nom. Oui, mentir me plait, même à toi, je dois l'avouer. Mais je ne te mens que pour des choses sans importance, ma petite poupée de sang. Ça, il faut le croire.

En effet, si le contenu du coffret était d'une importance capitale pour la suite des évènements comme les prévoyait Belzébuth, il était obligatoire de cacher son, existence jusqu'à maintenant. Une simple fuite aurait suffit à foutre un bordel monstre en Enfer. Non pas qu'il ne faisait pas confiance à Azazel, mais on est jamais à l'abri des oreilles qu'ont parfois les murs... Il s'avança de nouveau jusqu'à elle, plantant ses pieds entre ceux de la belle, tout près d'elle, son souffle chaud venant heurter sa peau empoisonnée, la caressant d'un rythme mortel. Il aurait aimé pouvoir se baisser jusqu'à elle pour pouvoir la goûter une nouvelle fois, mais pressentait que ce soir, ce serait à elle de montrer son envie.

- Tu sauras tout, et ce avant tout le monde. Comme je l'ai prévu. Sois patiente. Tu sais que je suis intelligent. Mes plans, tu en fais partie intégrante. Tu as le beau rôle, tendre tueuse. Comme toujours avec moi.

Il l'observait de ses yeux de braises, là, si peu vêtue et incroyablement belle. La tentation était grande, mais il ne voulait pas la heurter plus qu'il ne l'avait déjà fait. Le connaissant, elle prendrait cela comme une marque de respect, voire une excuse silencieuse.

En temps normal, Belzébuth aurait grogné qu'elle remarque ses excuses dissimulées. Il détestait s'excuser, trop orgueilleux pour cette pratique. Mais à ce moment précis, la voyant s'offrir à lui, allongée à demi nue sur son lit aux draps de satin, sa jambe longue et douce se frottant à la sienne, il occulta sa fierté, obnubilé par l'unique être qui ne le laissait pas totalement de marbre. Il avait très envie d'elle depuis qu'il était entré dans la pièce et l'avait surprise en plein déshabillage. La voir ainsi se donner ouvertement à lui l'excitait plus que n'importe quelle danse exécutée par toutes ses courtisanes en même temps. Lascivement, il se laissa tomber avec légèreté sur elle, et apposa son torse sur sa poitrine, couverte par une simple chemise. Il lui donna alors un long baiser, amoureusement complice, et parsema les joues de la démone de dizaines d'autres petits baisers, ainsi que son cou, tandis qu'il se serrait contre elle afin de la laisser constater l'effet qu'elle lui procurait. Ses mains prirent alors celles d'Azazel et les serrèrent, les emmenant au dessus de sa tête, la faisant faussement captive, piégée par ses baisers qu'il n'avait l'envie d'arrêter. Avec un peu plus de force, il donna un mouvement de va et vient au niveau de sa jupe à demi soulevée, et regarda sa jolie poupée apprécier son doux supplice. Belzébuth lui-même se laissa aller au plaisir de l'observer, mais aussi à celui que lui donnait son corps mouvant contre le sien. Il était doux et puissant à la fois, ne cessant pas de la garder sous lui en l'honorant de mille attentions passionnées. A chaque seconde, il avait encore plus envie d'elle.

La démone laissa se peindre sur ses lèvres sanguines un sourire de satisfaction mêlé à une moue adorable alors qu’elle fermait légèrement les yeux sans le faire complètement, appréciant les caresses et les mouvements lascifs de Belzébuth. La Dame se demandait si l’Empereur était aussi attentionné avec ses courtisanes qu’il pouvait l’être entre ses bras. Il serra ses mains délicates dans les siennes et les fit remonter doucement au dessus de sa tête, ce qui eu pour effet de laisser Azazel offrir son cou gracile à la vue et aux caresses du démon des démons. La belle libéra ses mains tandis qu’elle posait ses lèvres rouge vermeil sur celles de Belzébuth, pour les laisser glisser doucement le long de son dos pour enfin revenir vers la base de son cou. Ainsi serrée contre lui, elle pouvait sentir l’effet qu’elle lui faisait, et elle-même sentait l’excitation monter en elle. Joueuse, elle se libéra de l’étreinte du démon et se glissa lascivement sous lui, laissant ses lèvres papillonneuses caresser sa peau, sa poitrine et son torse, puis aussi innocente qu’elle pouvait sembler être, elle entreprit de se débarrasser des premiers vêtements de Belzébuth.


(Ca fait un bout de temps que je n'avais pas fait un topic sex', j'perds la main.)

(Je serai indulgent.)

Belzébuth laissa sa conquête se libérer de l'étreinte amoureuse de ses mains, et apprécia avec un plaisir tout particulier les caresses et les baisers qu'elle lui offrit ensuite avec la douceur divine dont elle était capable pour lui, et seulement pour lui. Puis, d'un air faussement innocent qui lui avait manqué, elle s'évertua à retirer la seule chemise noire qu'il portait. Afin de l'aider dans son entreprise gênée par des boutons solides, il la dégrafa d'un coup en tirant dessus du bout des doigts, et la fit s'envoler jusqu'au sol non loin d'eux. A la remarque qu'elle lui fit, il répondit d'une voix qu'elle seule avait jamais entendu.

- Ce soir te fera oublier la dernière fois.

Et dans le même temps, il tira d'un coup sec sur la chemise d'Azazel qui s'ouvrit en deux, chaque bouton émettant un léger son signifiant qu'ils avaient failli craquer. Ainsi, il libéra la magnifique poitrine de sa favorite, qui rebondit légèrement sous la pression de cette ouverture sauvage. Il la contempla un instant, toisant de ses yeux sombres la peau parfaite de la démone. Ses hanches impossibles et son ventre aussi doux que plat, orné d'un adorable petit nombril. Ses seins formaient des courbes rondes et splendides sous son cou de satin, et ses épaules chétives ravivaient l'envie de l'Empereur par leurs petits haussements de plaisir non dissimulé. Belzébuth ne pu s'empêcher de répéter encore une fois ce qu'il lui disait à chaque fois.

- Tu es toujours aussi belle.

Et il colla de nouveau le bas de son corps contre celui d'Azazel, toujours aussi excité par la seule à qui il faisait l'amour d'une telle façon. La seule qui bénéficierait jamais de ses véritables caresses, et qui avait su éveillé le désir au delà de ce qu'il ressentait avec n'importe quelle autre. Sa jupe s'était soulevée jusqu'au haut de ses cuisses, mais il ne pouvait toujours pas sentir si elle portait quelque chose en dessous ou non. C'est pourquoi il se serra contre elle avec plus de force, afin d'éveiller son plaisir. Il retira complètement la chemise de la belle et l'envoya elle aussi voler dans les airs. Puis, tendrement, il continua de la couvrir de baisers en caressant son corps de toutes parts à l'aide de ses mains aguerries.

D’un geste soudain et précis, le démon avait comme arraché sa chemise noire d’un coup sec, l’envoyant valser dans un coin de la pièce. Alors que, d’une voix qu’il ne laissait généralement pas entendre avec ce ton, Belzébuth répondait à sa remarque légère, Azazel sentit la pression des mains de l’Empereur sur sa chemise de flanelle blanche. Celle ci aussi s’ouvrit de la même façon brutale et impatiente, arrachant un sourire coquin à la démone qui se serra un peu plus contre son amant de quelques nuits. Azazel appréciait le contact de sa poitrine nue contre le torse bien bâti de Belzébuth, et elle apprécia d’autant plus la remarque qu’il venait de lui avouer, sur sa beauté. Le corps arqué, signifiant clairement le désir et l’excitation, la Dame laissa ses mains fines parcourir le dos du démon des démons alors que celui ci effectuait une douce et agréable pression sur son corps allongé. La belle entrouvrit légèrement les lèvres, son souffle se faisait légèrement plus saccadé, signe qu’elle était tout à fait disposée à recevoir les attentions toutes particulières de Belzébuth. Azazel ne portait plus que sa mini culotte de satin noir ainsi que sa jupe puisque sa délicate chemise venait de valser à son tour quelque part dans la somptueuse pièce aux lumières tamisées. Azazel capta le regard de l’Empereur et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres vermeilles. D’un coup précis elle réussie à se faufiler sur le côté puis, avec l’aide de ses mains et de son corps elle bascula Belzébuth sur le dos pour ensuite venir s’installer à califourchon sur lui, le regard brillant.


Puis elle se baissa et captura les lèvres du démon, les mordillant, jouant avec, avant de venir caresser un léger instant sa langue. Tandis qu’elle unissait ses lèvres à celle de l’Empereur, Azazel laissait ses mains parcourir le torse et le ventre du démon. Puis elle glissa légèrement sur le côté pour se débarasser du pantalon qui la gênait.

Lorsqu'Azazel le poussa sur le côté pour venir le dominer par la suite, Belzébuth se prêta au jeu avec plaisir, se laissant faire, observant sa belle s'occuper de son corps comme une amoureuse s'occupe de son amant. Il reçut toujours aussi passivement ses baisers et ses caresses, se faisant récepteur uniquement, se reposant sur le lit, satisfait de la façon dont elle prenait soin de lui. Nulle autre qu'elle ne lui donnait cette sensation. C'était aussi le silence avant la tempête, étant donné qu'il était d'un caractère fortement dominateur et qu'il n'hésiterait pas à la prendre quand il le déciderait. Mais pour le moment, il aimait à avoir cette attitude lascive et calme. Puis, Azazel décida de lui dégrafer son pantalon, non sans avoir quelque peu de mal à le faire. En effet, malgré ses mains expertes, elle ne pouvait retirer les boutons de son jeans tout en le baissant, et il remua habilement les jambes pour le retirer rapidement, sans qu'elle ait besoin de descendre plus bas qu'elle l'était. A présent, il ne portait plus que son boxer noir, qui ne cachait que partiellement son excitation. L'Empereur resta ainsi couché sur le dos, caressant de sa main gauche la poitrine magnifique de sa démone favorite. A son tour, il lui donna plusieurs baisers profonds, dans lesquels leurs langues s'entremêlaient avec douceur et force. Sa main descendit alors le long de la hanche, puis des fesses d'Azazel, afin de retirer la culotte fine et noire qu'elle portait. Ceci fait avec une dextérité surnaturelle, il caressa du bout des doigts l'entre jambe chaude et satinée de sa conquête, tout en reprenant le dessus sur elle, lentement. Il la fit se retourner sur le dos de nouveau, et continua de l'embrasser, restant couché à côté de son corps frissonant, ses doigts à présent délicatement enfoncés en elle. Jouant ainsi durant de longues minutes, il finit par cesser de l'embrasser pour la regarder, l'observant de son regard le plus naturellement doux.

C’était quelque chose d’étrange et d’agréable à la fois, ces sensations qu’elle ressentait avec le démon des démons. Elle était la Dame des Péchés, celle qui avait glorifié les vices auxquels elle avait donné des noms, et ainsi nommé les sept péchés capitaux. Elle était la mère de la luxure et de ses suivants, et pourtant, il n’y avait qu’en compagnie de l’Empereur qu’elle pouvait aller jusqu’à ressentir de nouvelles sensations, pourtant ces actes avaient été expérimentés, vécus et revécus pendant des siècles. Azazel sentit les mains expertes de Belzébuth se débarrasser de la culotte de satin noir qu’elle portait pour ensuite venir caresser furtivement son intimité, qui témoignait de son excitation. Elle le savait, il était plutôt du genre dominant, c’est pourquoi très vite elle se retrouva de nouveau couchée sur le dos, simplement vêtue de sa petite jupe retroussée au dessus de ses cuisses.

Azazel laissa ses mains parcourir la chevelure longue et brune du démon pendant qu’il l’embrassait. Elle répondait à ses baisers avec de plus en plus de fougue puis elle se cambra légèrement en arrière, sentant les doigts de l’Empereur pénétrer son intimité dans une caresse des plus agréables. Ondulant lascivement et sensuellement du bassin, la démone ferma légèrement les yeux, se laissant aller au plaisir qui commençait à s’emparer de son corps. Belzébuth l’observait d’un regard doux, un regard qu’il ne laissait apparaître que très rarement et pourtant Azazel le connaissait bien, comme étant familier. Faisant un effort pour s’arracher aux caresses subtiles du démon, la belle se redressa et poussa soudainement l’Empereur sur le lit, de façon à ce qu’il soit de nouveau couché sur le dos. La douceur, c’était toujours agréable, mais ils étaient des démons, et la violence se mariait depuis des siècles avec le sexe dans une danse érotique exquise que seuls eux savaient interpréter dignement et sans faux pas.

Plus brutale, Azazel captura de nouveau les lèvres du démon des démons, les mordillant plus fort, allant même jusqu’à faire perler une ou deux gouttes de sang dont elle se délecta en se léchant sensuellement les lèvres. Puis, se redressant légèrement, elle se débarrassa du seul vêtement qu’il lui restait, c’est à dire sa jupe très courte, qu’elle envoya rejoindre les autres vêtements épars dans la pièce, simplement illuminée par les lueurs orangées et tremblantes du feu. Revenant vers le visage de Belzébuth, la démone laissa son souffle chaud caresser son cou, elle mordilla le lobe de son oreille puis vint mordre plus fort dans son cou, tandis que l’une de ses mains agiles venait caresser le membre tendu de l’Empereur à travers l’étoffe du seul vêtement qu’il lui restait.

Belzébuth apprécia que sa favorite cesse enfin les préliminaires pour se faire plus sauvage. C'était ainsi qu'il l'aimait le plus, quand elle laissait éclater la violence qui faisait d'elle une véritable reine démoniaque. Il accepta donc qu'elle le saisisse langoureusement au niveau du bas ventre et qu'elle s'amuse de lui à son tour. Il la laissa de longue minute lui écorcher les lèvres et l'exciter de plus en plus, sa main fine et douce allant et venant à la surface de son membre raidi par une excitation grandissante. Et après avoir bien profité de ses manières parfaites, il décida de la prendre enfin, comblé par tant d'attentions violentes. Il la saisit à son tour et la plaqua sur le ventre sans sommation, avant de se coucher sur elle en ayant enlevé le dernier vêtement qui lui restait. Il pouvait ressentir contre son sexe tendu la demande physique et humide que lui faisait le corps de sa partenaire. Il pouvait à présent la pénétrer. Nul besoin de mots pour savoir ce genre de choses... Il glissa ses doigts longs et fins entre ceux d'Azazel et serra ses mains dans les siennes, la plaquant toujours contre les draps de satin, allongé sur elle, sa victime consentante. Son membre glissa lentement entre les fesses de sa favorite, et parvint finalement jusqu'à son intimité trempée par l'excitation. Dans un soupir brulant dans lequel il lui mordit le cou avec force, il s'enfonça en elle avec puissance, la pénétrant totalement dans un seul geste sauvage. Restant ainsi en elle quelques secondes, profitant de cet instant tellement désiré, il attendit un instant avant de commencer à aller et venir doucement en elle, goutant à la douce chaleur de ses entrailles frissonnantes. Il étira ses bras loin devant lui, emmenant les mains de sa belle jusqu'aux coussins les surplombant, et profita d'elle, sa salive montant dans sa gorge. Il lui faisait l'amour, en embrassant son cou de toutes ses forces.

Alors qu’elle avait abandonné la douceur des préliminaires pour faire éclater la violence de sa réelle nature démoniaque, Azazel sentit que son partenaire n’allait pas tarder à retrouver son côté très dominateur. Effectivement, la démone n’eu pas à attendre très longtemps avant de se retrouver plaquée sur le ventre, contre les draps de satin froissés par leurs ébats. La chevelure emmêlée, le souffle haletant et le corps brûlant de désir, la démone laissa s’entremêler ses doigts fins avec ceux de l’Empereur tandis que celui ci se glissait entre ses jambes. Lorsqu’il la pénétra d’une seule action du bassin, Azazel serra plus fort les mains du démon des démons, et se laissa aller au plaisir tandis qu’il commençait son mouvement de va et vient. Dans la position de la victime, mais consentante, Azazel se laissait faire, son souffle se faisant plus saccadé, laissant échapper quelques gémissements de plaisir non dissimulé. Dans cette position, elle ne pouvait rien faire, sentant agréablement le corps de son partenaire dans le bas de son dos, et alors qu’il l’honorait pendant déjà plusieurs minutes, elle sentait son excitation monter de plus en plus. La démone sentit son bas ventre se contracter légèrement, signe qu’elle éprouvait une onde de plaisir plutôt intense, puis elle profita d’un court instant où Belzébuth avait arrêter d’aller et venir en elle pour s’arquer contre lui, lui signifiant qu’elle souhaitait qu’il se couche à son tour sur le dos, qu’elle puisse également contrôler un peu les choses.

Se laissant aller au plaisir que lui procurait la vue de sa partenaire, Belzébuth continua un long moment d'aller et venir en elle en l'observant. Il regardait ses hanches magnifiques, son dos et ses épaules frémissantes, ses cheveux joliment ébouriffés, et son visage... Sa bouche haletante, ses yeux à demi clos, fermés par le bien être, sa langue passant sur ses lèvres pulpeuses... Il aurait pu lui faire l'amour ainsi toute la nuit. Et il ne s'en priverait pas, tant qu'elle le voudrait. Il n'y avait décidément qu'avec elle qu'il cessait d'être égoïste, et qu'il aimait donner autant que recevoir. C'est pourquoi il s'appliqua à ce que malgré la violence, la douleur ne soit pas de mise. Il pouvait sentir au creux de son entre jambe qu'elle avait du plaisir, énormément. Et il en était étrangement heureux. Autant qu'il l'était quand lui-même en avait. La contraction significative qu'il sentit sur son membre, à l'intérieur de sa compagne, lui donna envie d'aller plus lentement, afin qu'elle apprécie avec plus de délicatesse ses attentions. Et alors qu'il s'arrêtait, elle sembla vouloir qu'il arrête. Il se retira donc d'elle, et se coucha à ses côtés, voyant qu'en même temps elle le suivait, apparemment pour continuer leur jeu de façon plus dominante. Belzébuth esquissa un sourire complice à Azazel, et lui laissa quartier libre, laissant aller ses bras sur le lit et écartant un peu les jambes, en haut desquelles sa virilité faisait honneur à la féminité de la démone. Il aurait voulu sauter sur elle et la dévorer. La violer sauvagement de longues heures. Mais cette façon beaucoup plus érotique de lui faire l'amour lui plaisait bien trop, comme toujours. C'est pourquoi il attendit, impatient et fou d'elle, qu'elle prenne les choses en main à sa manière.

Alors que Belzébuth consentait à se retirer et à se coucher sur le dos en position inférieure, Azazel suivit le mouvement de son partenaire pour venir se positionner à califourchon sur le torse de celui ci. Sensuelle et lascive elle se pencha, pressant sa poitrine contre la sienne et approchant son visage très près du sien. Joueuse, un sourire espiègle et pervers se dessina sur ses lèvres pulpeuses et rouge carmin, puis il s’évapora alors que la démone venait de capturer les lèvres du démon des démons pour jouer avec. Elle commença par mordiller légèrement sa lèvre inférieure, puis plus violemment avant de venir caresser sa langue avec la sienne et de se retirer brutalement, rejetant la tête en arrière, sa chevelure couleur feu suivant son geste d’une danse flamboyante et irisée, à l’instar de ses prunelles ardentes où brillait une lueur dangereuse et séductrice à la fois. La démone contracta ses cuisses galbées pour se mettre en position semi-debout et ainsi surplomber l’Empereur d’une façon provocatrice et insolente. Un nouveau sourire naquit sur les lèvres pécheresses de la Dame, clairement provocant et coquin, puis elle se glissa un peu plus bas pour laisser sa bouche déposer des baisers légers et papillonneurs sur le torse musclé du démon des démons, s’attardant quelques fois sur des endroits plus sensibles pour les mordiller. Tandis qu’elle faisait cela, l’une de ses mains délicates prodiguait quelques caresses toutes aussi légères sur le membre viril et tendu du démon, comme pour le faire languir, la belle semblant faussement prude. Cessant ses activités, elle se retourna et se glissa sur le dos contre Belzébuth, entreprenant d’effectuer un mouvement lascif et ondulé, comme pour continuer son jeu de provocation. Insolente, elle glissa juste un peu pour pouvoir se saisir à nouveau de la virilité du puissant démon, mais de façon plus déterminée cette fois ci. Le masturbant un moment, elle continua son mouvement ondulé contre le corps bien bâti de Belzébuth, puis, cessant un court instant ses caresses, Azazel se retourna, plongea le temps d’une seconde son regard vert et or dans celui du démon des démons, puis, brisant ce court contact visuel, elle commença à déposer de très légers baisers sur le membre excité de son partenaire, alors qu’elle venait de reprendre sa masturbation.

Alors qu'Azazel s'appliquait à donner du plaisir à son compagnon de jeu, celui-ci se laissa doucement envahir par la tendresse doublée de violence de sa partenaire. Elle était bien la plus douée qu'il eu connu, dans ce domaine comme dans les autres. Et le fait qu'elle ne s'en rende pas compte la rendait d'autant plus désirable. En effet, l'Empereur ne laissait rien paraître de la jouissance qu'elle pouvait faire naitre en lui. Il n'appréciait encore que très peu le fait de ne plus se sentir totalement maître de ses émotions. Elle était l'unique à pouvoir le dérouter à ce point. Il caressa sa joue, la regardant tandis qu'elle embrassait son corps tendu par l'excitation, et lui fit comprendre, après quelques minutes, qu'il voulait qu'elle revienne à lui. Plongeant sa main dans ses cheveux de sang, il accompagna sa conquête du bout des doigts alors qu'elle se hissait aisément jusqu'à son visage pour que, de nouveau, ils puissent s'embrasser avec langueur tout en s'offrant mutuellement bien des caresses. Puis, prenant ses cuisses dans ses mains, le Démon souleva les fesses rebondies de celle qu'il adorait afin de pouvoir la pénétrer de nouveau. S'en suivit une danse corporelle executée à la perfection, de deux êtres enlassés, comme amoureux. Et une fois de plus, Belzébuth ressentit son coeur se serrer tandis qu'il faisait l'amour à Azazel. Cette sensation étrange, qui lui revenait toujours, il ne la comprenait pas. Il n'était doué que de vice, pas d'amour. Et il aurait aimé comprendre ce qu'il ressentait pour elle, si ce n'en était pas... Et étrangement, cela ne lui aurait pas déplu d'être... Tombé sous le charme de cette merveille de perfection maléfique qu'était la Dame des péchés.

Alors que la dame s’appliquait à prodiguer à son partenaire et Empereur d’exquises caresses, celui ci lui fit comprendre, en plongeant ses mains puissantes dans sa chevelure flamboyante, qu’il désirait qu’elle revienne à lui. Azazel savait que Belzébuth n’aimait pas être dominé, et ce n’était qu’en de rares occasions que la dame des péchés pouvait le faire, sans être châtiée pour une quelconque insolence déplacée. Aussi, l’Empereur aimait rester maître de lui même, c’était sans doute pour cela qu’il venait de faire comprendre à sa favorite qu’elle devait cesser ses caresses osées, aussi agréables soient-elles. La belle se redressa légèrement, pour venir de nouveau embrasser les lèvres brûlantes de son partenaire, tandis que celui ci s’appliquait à la caresser sensuellement de nouveau, pour enfin la prendre une nouvelle fois. Tandis qu’ils faisaient l’amour, la démone se laissa aller à fermer les yeux et à laisser le plaisir l’envahir, s’abandonnant comme elle le faisait quand elle était en présence seule du démon des démons. Avec nul autre la dame ne se laissait aller de la sorte, trop maîtresse de ses moindres gestes, actes, et émotions.

Enfin elle se laissa tomber doucement sur le dos, sa poitrine nue montant et descendant au rythme accéléré de sa respiration encore saccadée, son regard vert et or aux plumes irisées posé sur le plafond de son grand lit à baldaquin, sans vraiment le voir. La dame se trouvait ici, pendant quelques minutes, dans une sorte d’état second, après le plaisir et la satisfaction qu’elle venait d’éprouver. Enfin la démone posa son regard sur Belzébuth, puis elle se redressa légèrement, prenant appui sur les nombreux coussins qui se trouvaient dans le lit aux draps et couvertures défaits. Azazel fixa l’Empereur en silence, semblant chercher à lire ce qui pouvait bien se trouver au fond de ses prunelles impénétrables et mystérieuses, sans vraiment réussir à y capter le plus important.

Le plus important…

Comment aurait-elle pu, après tout, prédire que sa fin viendrait de celui qui, seul, pouvait l’égaler et même la surpasser en puissance ? Comment savoir que dans un tel instant, elle n’aurait pas du relâcher ses défenses ? Et surtout, comment aurait-elle pu savoir que sa déchéance viendrait de l’amour qu’elle avait pu susciter chez le mal incarné… La mort semblait être tombée amoureuse de la dame, cruelle ironie du sort.